Entrez dans le monde fantastique des survivants de la planète Lorien. Quatre catégories de gens différents, mais une seule bataille. Dans quel camps serez-vous ? |
| | Réminiscences malfaisantes - Grace | |
| | Auteur | Message |
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John Smith Admin
Messages : 69 Date d'inscription : 05/09/2011 Age : 29 Localisation : Sur Terre, malheureusement.
| Sujet: Réminiscences malfaisantes - Grace Mer 18 Jan - 5:57 | |
| Et même quand vous aviez encore votre cépane à vos côtés, que vous alliez à l’école comme tous les jeunes normaux, que vous souriez pour une bêtise d’adolescent, il n’en restait pas moins qu’un vide, un creux, un trou se tenait au milieu de votre poitrine, vous réveillant en plein milieu de la nuit. Quelque chose que vous ne pouviez combler. Certes, il en résultait de même pour bon nombre de jeunes en manque d’amour. Moi-même je connaissais ce sentiment. Mais contrairement aux autres ados de la ville, je savais mettre un nom dessus. Et je pouvais rester des heures assis, le regard dans le vide à essayer d’oublier ce vide. Malheureusement, je n’y étais jamais arrivé.
Ce vide, n’était qu’autre quel le manque de mon peuple, de ma planète, des miens. Je n’avais aucuns contacts avec les autres numéros, alors que nous étions censés être ensemble pour faire renaître Lorien. Mais rien, à part Henri, ce côté-là de mon existence était aussi vide qu’un escargot sans sa carapace. Je ne souvenais plus de rien. J’avais vaguement un visage d’un homme et d’une femme gravé dans mon esprit, mon père et ma mère. J’étais trop jeune lorsque nous nous étions quitté à jamais. Mais ils faisaient partie de ma vie, de mon passé. Et on n’oublie jamais son passé.
Le plus douloureux restait surement mes visites de la destruction de notre planète, lorsqu’Henri me faisait voyager dans le passé. Le don de la boîte bleue et grise. Au début, j’avais juste envie de tout balancer par la fenêtre, de ne pas avoir à me souvenir, à me rappeler, à souffrir. Mais je me rendais compte que j’en avais besoin. Ça faisait partie des détails que nous avions pu sauver de Lorien, et grâce à cela, si nous étions attentif, on arrivait parfois un détail important, un petit renseignement qui pourrait peut-être nous sauver dans notre bataille finale contre les Mogadoriens. Mais avant tout, il fallait que je retrouve les autres. Et qu’ensemble nous les exterminons. Comme ils ont tué notre planète. Rêve utopique ? Peu importe. De plus, si nous nous laissions tous tué une fois encore, ce serait cette Terre-ci qui disparaîtrait. Et malgré tout, je m’y étais attaché. Il faisait que tout cela cesse. Malheureusement, c’était plus facile à dire qu’à faire. Bien plus facile.
Enfin, j’étais dans un de ces jours où vous voudriez rester au fin fond de votre couette, à dormir avec un somnifère afin de ne pas penser. Mais poussé par Henri j’avais du me lever. Et je devais m’entraîner. Henri recevait je ne sais quelle visite, et il m’avait ordonné de partir, mais de m’entraîner, n’importe où, mais sans me faire remarquer. Facile à dire. Autant demander à un éléphant de se faire discret dans une maison de porcelaine. Mais j’étais sorti de chez nous, et après avoir marché un bon bout de temps, j’avais atterri dans une clairière de la seule forêt de la ville.
Nous étions en hiver. Il faisait certes un peu froid, mais c'était supportable, et après une heure d’exercices de tout genre, comme le soulèvement d’un objet, et des envoies de Lumen ainsi que le passage d’un briquet – pas très utile étant donné sa taille, mais c’était mieux que rien – partout sur mon corps, je transpirais de partout, je vous assure, même en hiver, après de l'exercice, vous aviez aussi chaud que si vous reveniez des Maldives. Ma chemise, en loque de par le feu et trempée, j’avais du l’enlever. Mes mains à quelques dizaines de centimètres de mon visage, je les regardais comme si elles m’étaient inconnues. Voir de la lumière bleue en sortir, faisait toujours un drôle d’effet, et je ne m’y étais pas vraiment habitué. Pas encore en tout cas. Et puis ça m’arrivait que ça me fasse encore mal. Comme c’était le cas en ce moment.
- Bordel !
J’avais poussé ce cri du plus fort que je le pouvais tout en envoyant le Lumen vers le ciel, dépassant les plus hauts sapins. Et c’est à ce moment que j’entendis un craquement de branche… Ouais, là je pouvais vraiment dire « bordel ». Merde. S’il vous plait, dites-moi que ce n’est qu’un animal. Malheureusement je ne vis aucuns oiseaux s’envoler ou écureuils partirent dans un arbre.
- Il y a quelqu’un ?
Ou que ce soit Henri. - Spoiler:
LOOK MOI CA ! *o*
Dernière édition par John Smith le Lun 23 Jan - 6:44, édité 1 fois | |
| | | Grace Bartholomew
Messages : 20 Date d'inscription : 22/10/2011 Age : 30 Localisation : A la librairie
| Sujet: Re: Réminiscences malfaisantes - Grace Lun 23 Jan - 6:37 | |
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Mon souffle se perdait dans l'atmosphère avide de ce milieu de mois de janvier, transformant mon haleine en nuages de vapeur... Le temps s'était refroidi avant même que je ne remarque les premières pluies, et à présent, Paradize était encerclé par un ruban de brume aux allures angoissantes, comme si ces dernières souhaitaient nous enfermés un peu plus dans cette ville ensorcelante. C'était incroyable combien un léger brouillard pouvait teinter un lieu d'un sentiment nouveaux pour ceux qui l'arpentaient. Depuis ma venue ici, j'avais toujours considéré cette ville avec bienveillance et peut-être même un grain d'affection. Alors qu'elle aurait pu se contenter d'être terne et ennuyeuse, elle était tout le contraire. Je découvrais à présent une autre facette de cet endroit, et croyez-moi, j'avais beau connaître les secrets les mieux gardés de cette ville mieux que quiconque cette atmosphère ne pouvait que me donné froid dans le dos.
Et pourtant, j'avais décidé de me rendre dans la foret, malgré le mauvais temps et cette impression de fin du monde qui dégoulinait des mes fenêtres. Et croyez-moi, pour que je sorte le bout de mon nez par un temps pareil, il fallait vraiment une bonne raison. Et en réalité, elle ne l'était pas vraiment, bonne. La petite vieille dame qui habitait au dessu du vieux bistrot à côté de chez moi, souhait désespérément faire de la pâte de chataignes pour ses petits enfants qui arrivaient dans deux jours. Les yeux larmoyants, elle m'avait demandé d'aller les lui chercher, et... je n'avais pu refuser. On me disait souvent que j'allais finir assistante sociale non rémunérée à force d'aider tout le monde, mais après tout, aider ne me faisait pas de mal...
J'avançai entre les flaques d'eaux, vestiges de pluies passées. La brume m'enveloppa entièrement tandis que je laissai le début de la forêt derrière moi, entrant dans une ombre intimidante et inquiétante. Si Halloween n'était déjà plus qu'un souvenir, les arbres, eux, s'en rappellaient. On aurait dit qu'ils se faisaient un devoir de paraître plus crochus, plus tortueux à mon passage, donnant aux lieux un air de cimetière hanté par je ne sais quel fantôme rancunier.
Un bruit dans mon dos me fit sursauter, et je me retournai brusquement, faisant voler ma chevelure flamboyante. Seule la brume répondit à mon regard, en s'épaississant un peu plus. Je pris une inspiration, en me disant, que, après tout, je pourrais toujours reporter cette petite balade en communion parfaite avec la nature, puisqu'elle n'avait pas l'air d'accord...
Je marchai à reculon, espérant rejoindre un point connu, mais mon dos percuta quelque chose... Quelque chose de rugueux...
Un arbre. Quoi de plus logique. Bien que je fus contente de ne pas me retrouver face à un Mogadorien de deux mètres de hauts (En ça bave, paraitrait-il..), je souhaitais quand même savoir d'où venait le bruit. En marchant dans sa direction, je remplis mon sac de chataigne, après tout, j'étais bel et bein venue pour cela.
Je laissais mon esrpit divaguer, et me demandai comment s'en sortaient les autres Loriens. J'espérais que comme moi, d'autres pouvaient se contenter d'apprécier la beauté d'un instant comme si celui-ci pouvait dissoudre d'un moment à l'autre le passé pleins d'horreur. Car oui, j'aimais sentir mon coeur battre, j'aimais percevoir les mèches de mes cheveux contre mon visage, le vent glacé contre ma peau. J'étais là, vivante, plus forte que jamais, malgré tout, malgré tout.
Il ne fallait pas vivre sa vie en espérant un jour meilleur, mais au contraire, user chaques journées en les rendants meilleures. Je savais que mon ultime but n'était pas facile voir impossible, mais il me permettait de continuer à vivre, au jour le jour, à me lever chaques matin sans avoir l'envie d'en finir, de tout plaquer, et d'oublier mes racines. Soudain, un éclair bleu traversa les bois.
- Bordel !
Le cri rententit avec une force surprenante dans la foret, et je me dirigeai immédiatement vers l'origine de celui-ci. Essouflée, j'arrivai face à un jeune homme, qui ne devait pas avoir plus dix-neuf. Il était en tenue de sport, et semblait épuisé. Rien d'anormal jusqu'à présent, jusqu'à ce que je remarque son t-shirt brûlé de partout, et son attitude, les mains tournées vers le ciel, et son visage crispé de douleur.
- Il y a quelqu’un ?
Il ne m'avait pas encore vu, mais je n'avançai pas tout de suite, sous le choc. Je ne pouvais presque pas y croire. Si ce que je pensais était réel, ma vie allait définitivement changer. Je m'avançai doucement jusqu'à arrivé à quelques pas de lui. Je ne pouvais retirer mes yeux de ses mains.
- Tu... tu es...
Je n'arrivais pas à parler, je n'en revenais pas. J'avais presque les larmes aux yeux. Ceux-ci montèrent le long de son bras, et se fixèrent sur les signes gravés dessus. Le signe de la planète Lorien.
- Refais ça.
J'ignorais pourquoi je lui demandais de faire à nouveau usage de ses pouvoirs devant moi, peut-être pour être sûre que tout cela était réel, que je ne rêvais pas, qu'il était bien celui que je pensais. Celui qui allait m'aider à me venger.
Numéro quatre.
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