I am Number Four
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Entrez dans le monde fantastique des survivants de la planète Lorien. Quatre catégories de gens différents, mais une seule bataille. Dans quel camps serez-vous ?
 
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 Quelqu'un a touché le verrou et j'ai plongé vers le grand jour. [PV Chris]

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Ever S. Levingston
Humain
Ever S. Levingston


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MessageSujet: Quelqu'un a touché le verrou et j'ai plongé vers le grand jour. [PV Chris]   Quelqu'un a touché le verrou et j'ai plongé vers le grand jour. [PV Chris] Icon_minitimeJeu 22 Déc - 4:07

Titre : Parole de Cabrel - La Corrida

Quelqu'un a touché le verrou et j'ai plongé vers le grand jour. [PV Chris] Tumblr_lv6jnlIn5G1r0q1ln
"Dans les premiers moments j'ai cru
Qu'il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue
Je commence à comprendre"

J’avais une envie folle de dessiner. Comme à chaque fois que quelque chose n’allait pas. Ce qui était le cas en ce moment même. Dessiner n’importe quoi me permettait de fuir la dure réalité de la vie. Quelle qu’elle soit, et emmenait mon imagination dans un endroit connu de moi seul. Et ce même si mon corps restait à sa place, dans le monde réel à subir la froideur ou les temps chauds. Et étant donné que nous étions samedi, je n’avais aucuns problèmes à fuir ma demeure familiale. Même si familiale était un grand mot, puisque j’y vivais la plupart du temps toute seule, ma mère étant partie je ne sais o avec je ne sais qui pour son travail… et j’en doutais de plus en plus que ce n’était que pour son boulot. Mais je me taisais, comme toujours.

Je pris mes cahiers, crayons à mine noirs, feuilles vierges et je fourrais le tout dans mon sac. Prenant un biscuit en passant dans la cuisine, je sortis de chez moi. L’air était frais mais supportable. Je ne pris qu’une écharpe grise que j’enroulais autour de mon maigre cou. J’étais fin prête pour conquérir le monde ! Bon, d’accord, j’exagère un peu. Passons.

Ne sachant pas trop où aller, je marchais où mes jambes m’emmenaient. Qui ne tarda pas à se traduire par la direction du parc de Paradize. Depuis dix ans maintenant que j’habitais ici, c’était un des seuls endroits où je me sentais vraiment bien. J’aimais cette solitude et ce calme qui régnait en ce doux lieu. Les grands arbres donnaient l’ombre souhaité lors des grosses canicules et la forêt qui bordait un de ses côtés empêchait le vent du Nord de vous atteindre quand les fortes tempêtes menaçaient la petite ville. Parce que pour être une petite ville, s’en était une ! Et pas qu’un peu. Deux trois magasins principaux, une boulangerie, un bar et c’était le strict minimum que le Maire de Paradize avait fait permettre.

Une fois à l’entrée du parc, j’avisais le seul petit banc avec sa petite table, libres. La chance me souriait. Ah, ah. Je me dirigeais donc vers eux. Une fois assise, je sortis tout mon bazar que j’étalais face à moi. Heureusement il n’y avait pas de vent, je pouvais donc ainsi mettre mes feuilles sur la table sans que celles-ci s’envolent.

Alors que je réfléchissais à quoi faire, ma plume dans la main, le regard vague, je vis à quelques mètres de moi un jeune homme assis. Il semblait être seul, à attendre quelque chose ? Je ne sais pas, en tout cas, il avait un profil rêvé pour voir ses traits retrouver sur un bout de papier blanc. Sans vraiment me soucier si oui ou non il était d’accord – et puis de toute façon, je ne leur demandais jamais – je me mis à reproduire ces doux traits avec mon crayon noir. Une fois que j’avais gravé l’image dans ma rétine, il ne me fallait plus relever à chaque fois la tête pour revoir mon modèle.

Alors que j’étais absorbé dans mon dessin depuis maintenant presqu’une demi heure, je fis le dernier trait, la dernière mèche de la planche. Plutôt fière de moi, je relevais la tête. Oui, sauf que là, le jeune homme quelques instants auparavant plus loin face à moi, n’était plus là… Comme volatilisé. Je tournais quelque fois ma tête de gauche à droite voir si il n’avait pas juste changé de place. Mais ce ne semblait pas être le cas, ou alors j’étais vraiment aveugle. Dommage, il semblait être nouveau dans la petite ville étant donné que je ne l’avais jamais vu, et une nouvelle connaissance était toujours heureuse. Ou tout du moins, au début.

Poussant un soupire de découragement, et l’envie de dessiner étant partie, je retombais dans la mélancolie. Je voulais juste que demain arrive. Posant ma tête sur mes bras croisés sur la table, j’attendis que le temps passe.

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Chris Grey

Chris Grey


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MessageSujet: Re: Quelqu'un a touché le verrou et j'ai plongé vers le grand jour. [PV Chris]   Quelqu'un a touché le verrou et j'ai plongé vers le grand jour. [PV Chris] Icon_minitimeJeu 29 Déc - 19:19

- Bienvenue à PARADIZE ! -

C'est ce que l'on pouvait lire sur le panneau démarquant l'entrée de la petite ville de l'Ohio. La peinture écaillée, quelque peu rouillé, le bienvenu qu'il affichait semblait tellement ironique que mes lèvres esquissèrent un petit sourire.
J'avais voyagé la journée durant, dans un bus quelque peu miteux et ayant pour seul compagnie, si ce n'est le conducteur, un homme et une femme. Elle devait siéger autour de la quarantaine, visiblement passionnée par les romans policiers, elle avait dévorer un titre de Clarks comme un ogre dévore une biche. La femme semblait bonne vivante avec le rire facile. Tout le contraire de cet autre inconnu. Ayant passé la route à dormir, il avait la mine sale et peu réconfortante, ayant croisé son regard qu'une fois ou deux, il m'aurait tué sans hésiter si ses yeux avaient été des fusils à grenailles.
Quant à moi, je passais mon voyage à observer. J'observais tout ce qui pouvait l'être, comme à mon habitude, ce réflexe l'était devenu au fil du temps.

Plongé dans mon ordinateur portable, je revoyais les diverses raisons qui m'avaient fait venir ici. Je supposais la présence de Loriens à Paradize... et qui dit Loriens, dit peut-être Mog. Si j'avais l'occasion de retrouver des numéros, nous aurions peut-être une chance. Une chance que ce qui était arrivé à numéro un et deux ne se reproduise pas.
Sentant la colère monter en moi à l'idée de perdre d'autres de mes frères et sœurs, je décidais de me détendre afin d'éviter que quelqu'un perçoive ma frustration.

Je sentis le bus ralentir puis freiner complètement. Le conducteur, un homme plutôt large au visage porcin s'écria de sa voix rauque :

-Terminus ! Vous êtes arrivé à Paradize et j'esp
... Je ne pu entendre le reste de sa phrase puisqu'il la marmonna sans aucune gêne. Le remerciant, il ne fit même pas attention à moi et continua à marmonner.
-Est-ce que ce monde est sérieux ? Marmonnais-je à mon tour tout en soufflant d'agacement.

Je descendais du bus, récupérais ma petite valise de couleur noir, je voyageais léger.
Je regardais la petite gare routière de Paradize, je ne trouvais aucuns mots pour la qualifier, elle était simple, vide et sans importance...

Ne sachant où aller, car en vérité je n'avais même pas pris la peine de réserver une chambre d'hôtel. Je préférais me balader et me laisser traîner au hasard et à la chance. Ayant pris six mois de vacances, pour ainsi dire, j'étais officiellement en arrêt maladie pour cause de dépression. Au FBI, il est aisé de tomber en dépression, il suffit d'un peu d'imagination ! J'avais donc amplement le temps de m'installer dans cette petite ville. Chris Grey sans emploi ni domicile partait à la conquête d'une ville insignifiante aux yeux du Monde...
Je visitais déçu le centre-ville qui n'avait rien d'un centre comme New-York ou Hong-Kong. Je rigolais à ma propre remarque dénué de sens étant donné la comparaison. Décidant de m'attarder dans le parc qui avait l'air, en revanche, plutôt attrayant.
Reposant, calme, agréable et sympathique, voilà comment je trouvais ce parc. Le temps était légèrement humide mais le vent absent rendait l'ambiance propice à rester là, à ne rien faire.
Des choses à faire, j'en avais pourtant mais, je ne voulais pas passer pour quelqu'un sachant ce qu'il cherche. Je préférais paraître pour une personne lambda aimant marcher et rigoler à ses heures perdues.
M'asseyant sur un banc, je m'imprégnais du calme parfait. Mon esprit observait une jeune fille, elle me fixa plusieurs secondes avant de se plonger à l'aide d'un crayon noir dans une feuille de papier. Cherchait-elle à me dessiner ? Était-ce embarrassant ? Je l'ignorais. En revanche, elle serait parfaite pour une première approche avec les habitants de Paradize.

Attendant le moment propice pour m'éclipser, je la contourna afin d'éviter de paraître trop direct.
M'approchant de cette inconnue qui avait la tête posée contre ses bras à la manière d'un étudiant trop paresseux pour écouter la leçon du jour. J'optais pour une présentation simple, le personnage sympathique un peu paumée.

-Vous aimez dessiner ? Postais-je comme question. Moi aussi, mais je dois avouer que j'ai un penchant pour l'abstraie... J'étais nul en blague et j'espérais ne pas ressembler à un de ces fous qui sévissent sur Terre. Pardonnez mon intrusion dans votre cocon artistique mais j'avais très envie de savoir à quoi je peux bien ressembler sur papier.

Affichant un sourire presque abusé, j'avais encore beaucoup à apprendre dans l'art de ne pas être moi...
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Ever S. Levingston
Humain
Ever S. Levingston


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MessageSujet: Re: Quelqu'un a touché le verrou et j'ai plongé vers le grand jour. [PV Chris]   Quelqu'un a touché le verrou et j'ai plongé vers le grand jour. [PV Chris] Icon_minitimeMar 3 Jan - 3:15

- Vous aimez dessiner ? Moi aussi, mais je dois avouer que j'ai un penchant pour l'abstraie... Pardonnez mon intrusion dans votre cocon artistique mais j'avais très envie de savoir à quoi je peux bien ressembler sur papier.

Relevant la tête d’un coup sec, j’avais été surprise par cette voix masculine toute proche de mon oreille. Tournant mon visage dans toutes les directions je finis par poser mon regard sur un jeune homme plutôt vachement grand aux yeux clairs tranchant sur une peau bronzée par un trop pleins de soleil. Une barbe naissante et des cheveux d’un blond-brun. En somme, pas mal dans son genre.

Oh… Il avait donc vu que je l’avais dessiné. Enfin bon, ça n’avait pas l’air de trop le déranger. Enfin, je l’espérais. Je lui fis un petit sourire d’excuse, et me reculais sur le banc, afin de lui laisser un peu de place, si l’envie lui prenais de venir s’asseoir à mes côtés. Oh, je ne l’obligeais à rien, non… Disons que en même temps, je m’éloignais quelque peu, parce que moi et la proximité, pas vraiment les meilleurs amis.

Je passais ma main dans mes longs cheveux, signe lorsque j’étais gênée. J’étais rarement dérangée quand je dessinais, et lorsque je l’étais, disons que je n’étais pas vraiment à mon aise, je ne savais jamais vraiment quoi dire, quoi faire. M’excuser ? Après tout, il y avait la liberté du droit d’expression ou je ne sais trop quoi, et le mien, c’était le dessin.


- Eum, oui depuis toujours… Mais euh, enfin…

Ouais, non, ça ne me ressemblait en aucuns cas de balbutié comme ça. J’avais toujours toutes les situations entre mes mains, j’étais sûre de moi. Et puis surtout, il n’y avait aucunes raisons pour que je sois aussi mal à l’aise. Et puis, le jeune homme ne devait pas être bien plus âgé que moi… N’est-ce pas ?

- Bien sûr. Il n’est pas terrible, je ne suis pas un as mais tiens, voilà.

Doucement, je lui tendis mon dessin de lui. Petit j’avais été avec ma tante en vacances à Paris, et dans les rues bondées et animées, j’avais été faire mon portrait par un dessinateur ambulant, vous voyez, ceux qui sont assis sur des chaises pliantes, une planche de dessin entre les mains et un simple crayon noir, exposant leur plus belles œuvres attendant juste que quelqu’un daigne se faire dessiner le portrait. Et une fois fini, j’avais été bien surprise de me voir figée sur papier, entre les mains.

Spoiler:

- Moi c’est Ever.

Lui dis-je, tout en lui tendant la main. J’adorais faire de nouvelles connaissances presqu’autant que de dessiner sur du papier glacer. Et j’étais consciente que le prénom Ever n’était pas des plus courants, ce qui m’avait fallu plusieurs fois maintes remarques comme avec cette jeune fille au bar de Paradize, une nouvelle aussi. A croire que dans notre petite ville une montagne de nouveaux visages faisait surface. Certains sympathiques, d’autres non.
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MessageSujet: Re: Quelqu'un a touché le verrou et j'ai plongé vers le grand jour. [PV Chris]   Quelqu'un a touché le verrou et j'ai plongé vers le grand jour. [PV Chris] Icon_minitime

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